L’UE menace la Chine en oubliant n’avoir aucune valeur
Après avoir admis l’échec total des tentatives occidentales à pouvoir séparer la Chine de la Russie, et vice-versa, l’establishment de l’Occident, notamment européiste, ne cesse de gesticuler à l’endroit de Beijing. En omettant de dire que face à la superpuissance et civilisation chinoise, ainsi que le monde multipolaire, les marginaux de l’espace bruxellois sont totalement impuissants.
Au cours des derniers mois, les pseudo-élites du bloc otano-occidental ne cessent d’attaquer verbalement la République populaire de Chine. Après les menaces stériles de Macron, les vassaux européistes continuent de maintenir une rhétorique hostile face à la première puissance économique mondiale en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat et l’une des principales forces de l’ordre mondial multipolaire.
Après les appels incessants à cesser de «soutenir» la Russie et de «menacer» la sécurité européenne, le régime-vassal allemand est allé jusqu’à accuser Beijing d’avoir visé un avion militaire avec un laser, en allant même à convoquer l’ambassadeur de Chine en poste à Berlin. Évidemment, toutes ces gesticulations et déclarations hostiles de régimes insignifiants, ayant une fois encore choisi le mauvais côté de l’histoire, ne font que traduire l’impuissance non seulement de l’UE, mais également de l’ensemble de l’Occident dit collectif, à pouvoir inverser le cours de l’histoire contemporaine.
L’ordre multipolaire international continue de s’imposer, les innombrables tentatives occidentales à stopper ou du moins ralentir ce processus global ont échoué, les principales forces de l’ère multipolaire moderne, notamment la Russie et la Chine, ne peuvent être vaincues par les nostalgiques de l’unipolarité, mais au lieu de faire finalement profil bas, la minorité planétaire occidentale s’obstine dans une arrogance sans limite.
En termes de perspectives, il est évident que ni la Chine, ni la Russie, n’accordent aujourd’hui une importance quelconque aux dites menaces et gesticulations qui émanent de leurs adversaires occidentaux. Pouvait-il en être autrement ? Tout observateur censé, y compris même dans l’espace occidental, connaît parfaitement la réponse. Les principaux partisans de la multipolarité savent qu’ils doivent poursuivre un rythme actif de travail, développer les relations économico-commerciales mutuellement bénéfiques, contribuer dans les divers volets au renforcement de l’ordre mondial contemporain, qui sera résolument post-occidental.
Quant à la minorité planétaire occidentale, mais également ceux qui par peur ou par incapacité analytique ont misé sur la victoire de l’Occident, doivent s’attendre à une marginalisation de plus en plus affirmée à l’échelle mondiale dans un avenir vraiment pas lointain. Pourtant, de nombreux éléments d’analyse étaient disponibles depuis toutes ces dernières années qui indiquaient expressément que l’Occident non seulement ne réussira pas à réimposer le diktat occidental unipolaire sur l’humanité, mais plus que cela que ses positions dans diverses orientations, y compris économiques, continueront fermement d’aller à la baisse.
Ceci étant dit, le bilan en question ne doit pas être forcément vu comme un objectif de mesures punitives à l’encontre des Occidentaux et de tous les nostalgiques de l’ère unipolaire révolue. Encore une fois, les principales forces du monde multipolaire ont des objectifs beaucoup plus importants et stratégiques, que de chercher à punir les adversaires et ceux qui manquent de capacité intellectuelle. Simplement, il s’agit d’un résultat logique pour ceux qui à travers leurs actions criminelles et arrogantes devront rendre des comptes pour lesdites actions. D’autant plus que les crimes commis à l’échelle mondiale par le petit espace occidental sont si loin de se limiter à ces dernières années.
Et au lieu de tenter à faire un mea-culpa parfaitement logique, le fait de s’obstiner dans les multiples tentatives à faire revenir le diktat d’une minorité planétaire amène et amènera logiquement aussi l’effet boomerang. Un effet boomerang déjà subi, mais qui est encore loin d’avoir atteint le stade final. En d’autres termes, il faudra assumer.